Pensées des fondateurs de NDAXAR
ASSOCIATION NDAXAR
Association NDAXAR
MBOUR-TOUCOULEUR BP:
Tel: 00221 77 525 19 47
00221 76 858 95 39
Site web: www.dimbali.com
OBJECTIFS
L'association est une initiative de jeunes guides touristiques pour un tourisme responsable et soucieux des préoccupations des populations locales les plus démunies .
Au-delà de notre travail qui consiste à présenter notre pays aux visiteurs, le faire découvrir et le faire aimer, nous nous engageons à apporter une assistance à des populations en situation de surgie précaire en leur faisant profiter des retombés du tourisme par le biais d'actions humanitaires, nous ériger en facilitation en mettant notre expérience et notre savoir faire au service de donateurs et bienfaiteurs, pérenniser des actions dans la durée: telle est notre ambition.
NOS DOMAINES D'INTERVENTION
SANTE
Aider les dispensaires et cases de santé des zones rurales à disposer de moyens pour faire face aux besoins des populations (seringues, tensiomètres, moustiquaires imprégnée, draps et serviettes de toilette, layettes...)
Sensibiliser les populations à adopter des pratiques simples pour pallier aux problématiques récurrentes sans faire recours aux médicaments(méthodes aseptiques et antiseptiques, l'utilisation d'eau de javel pour nettoyer, désinfecter l'eau de puits pour la rendre potable)
Aux visiteurs du Sénégal n'oubliez pas de laisser vos médicaments en quittant le pays car cela peut toujours servir surtout dans les postes de santé.
SOCIAL
Faciliter l'accès à l'eau potable (creusage de puits) et permettre la réalisation de zones maraichères
EDUCATION
Promouvoir l'éducation par l'apport de matériels scolaires (cahiers, crayons, stylos, livres...),jeux, jouets pour les cases des tout-petits, collecte de livres pour la réalisation de bibliothèques scolaires permettant l'accès au livre et la promotion de la lecture en milieu rural.
Permettre l'appui aux cantines scolaires et le parrainage scolaire pour une meilleure prise en charge des élèves.
ENVIRONNEMENT
L'association attache une importance particulière à la sensibilisation, à l'éducation des enfants ainsi qu'à la formation du grand public sur les questions environnementales notamment les ordures, les effets pervers de la déforestation, de la désertification et du déséquilibre croissant des écosystèmes
Désormais à tous ceux qui rêvent de participer à des actions humanitaires dans le cadre d'un voyage touristique, le rêve devient réalité.
Avec l'association NDAXAR vous pouvez parcourir le Sénégal, vous plonger au cœur de la vie locale à la rencontre des populations.
C'est une expérience enrichissante dans la mesure où l'opportunité vous sera donnée pour acheminer directement une partie des matériels nécessaires à diverses actions vers les populations, prendre part à l'organisation et à la distribution de ces matériels (vêtements, chaussures, jouets, crayons, stylos, livres...) n'est-ce pas une preuve fiable pour tout bienfaiteur qui doutait de la destination ou de l'arrivée à destination de leurs différentes actions.
CONTEXTE DU PROJET INITIAL
Nous avons la chance de travailler dans une agence spécialisée dans les excursions et circuits nous permettant de sillonner le Sénégal à travers ses différentes régions, dans ses contrées les plus reculées. Les excursions sont des sorties organisées par des agences de tourisme pour permettre aux visiteurs de s'imprégner des réalités sociales et culturelles du pays hôte et de ses us et coutumes.
Des sorties suivies de visites qui donnent l'opportunité de rencontres et d'échanges directs avec les populations locales, de partager leur vie quotidienne , parler avec elles, les voir vivre.
Les visites s'articulent autour de différentes étapes parmi lesquelles figurent des villages, des écoles, des postes de santé qui se trouvent le plus souvent dans l'intérieur des terres.
Ce sont des visites guidées mais tous les villages ou écoles ciblés au hasard sont alternés pour éviter d'installer un climat de jalousie entre villageois, une bonne organisation permettant le respect des populations, de leur milieu de vie et les coutumes existants.
D'ailleurs on s'y rend jamais avec les mains vides conformément à une tradition locale qui veut que celui qui rend visite offre des cadeaux à ses hôtes avant d' espérer en recevoir,.
Pour se faire, on a pas besoin de téléphoner ou de faire une réservation car chez nous l'hospitalité appelée encore TERANGA (en WOLOF) est une tradition ancestrale jadis appelée "la coutume des maisons ouvertes" et qui permettait de voyager partout dans le pays même sans sous.
En effet au départ de l'hôtel avec les clients(touristes),on met à notre disposition un budget d'excursion communément appelé: frais village, qui est une somme dérisoire par rapport aux besoins des villageois.
Ainsi pour compléter cette modique somme on demande à chaque client d' apporter sa modeste contribution à travers une collecte organisée par le guide et l'argent réuni est géré par les donneurs eux-mêmes en toute transparence .
Mais avant de se rendre dans un village, on s'arrête d'abord devant une épicerie pour faire des achats (denrées de première nécessité, biscuits, savons, bougies, sucre, lait, eau de javel... etc. ) avec l'argent provenant de la collecte destiné au(x) village(s) toujours choisi au hasard.
Ce geste est une réponse à une situation de survie très précaire qui sévit en zone rurale où ¾ de la population vivent dans la pauvreté.
Leur seule et unique source de revenu demeure l'agriculture. Une agriculture d'auto subsistance qui ne prend pas en charge tous leurs besoins ainsi leurs enfants scolarisés se retrouvent sans fournitures scolaires à l'ouverture des classes après les grandes vacances scolaires qui s'étalent sur 3 mois(de Juillet à Septembre) ce qui correspond d'ailleurs à la durée de la saison des pluies communément appelées hivernage.
Après la récolte qui se situe entre Octobre et Novembre, les parents devront attendre la vente de leurs produits agricoles afin d'assurer une prise en charge effective et une meilleure préparation de leurs enfants pour la rentrée scolaire.
Cette situation aussi préoccupante est en fait une source de motivation dans le sens d'apporter un début de solution aux sérieux problèmes auxquels sont confrontées presque toutes les écoles de brousse .
Le principe consiste tout simplement à récupérer cahiers ,stylos, livres, crayons et autres collectés auprès des touristes qui avaient pensés réserver une place dans leurs valises et de les mettre à la disposition des directeurs ou maître d'école.
Ces derniers vont se charger de la distribution en fonction des besoins de chaque élève.
On procède à peu prés de la même façon dans les villages sauf que dans ce cas précis les aides aux populations sont mises à la disposition des chefs de village.
On ne prend jamais le risque d'assurer la distribution car cela pourrait instaurer un climat de jalousie ou de frustration entre villageois.
Pourquoi les écoles de brousse ?
Ce sont des écoles qui sont souvent abandonnées, délaissées, oubliées même. Dans certains villages des écoles sont parfois construites par des moyens de fortune avec des classes entièrement en paille (assemblage de tiges de mil tissés avec l'écorce du baobab qui peut servir de cordage) ,d'autres souffrent de manque de tables banc qui obligent les enfants de s'asseoir à même le sol sur des nattes pour apprendre.
D'autres encore recoivent un nombre pléthorique d'élèves (parfois 100 par classe) qui sont assis
à 4 /table-banc et s'y ajoutent aussi le nombre insuffisant de salles de classe et l'état de délabrement rtès avancé de celles existantes, le manque de matériels didactiques, de salles de lecture et d'éclairage, la liste est exhaustive...
Nos actions humanitaires à travers des circuits et excursions s'orientent aussi vers le secteur de la santé. Un secteur qui souffre d'énormes problèmes surtout en milieu rural où les rares postes de santé existants ont de gros besoins en médicaments, en matériels de santé et en fournitures aussi diverses que du petit matériel pour le pansage des plaies …
Les visiteurs de passage dans les villages sont fréquemment interpellés par les habitants qui n'hésitent pas à leur demander de l'aspirine ou du paracétamol pour soigner des maux de tête récurrents, certains parents ne ménageront aucun effort à trainer un de leurs enfants devant des touristes pour leur faire voir une plaie infectée ou quelque autres maladies auxquelles ils n'arrivent pas à trouver de remèdes après avoir essayé en vain la pharmacopée (médecine traditionnelle).
Cette médecine est la plus accessible et la moins onéreuse en milieu rurale mais malheureusement elle a des limites car le diagnostique fait défaut. Pour évacuer un malade il faut faire x kilomètres en calèche sur des pistes impraticables avant d'atteindre le poste de santé le plus proche tout en n'espérant pas trouver sur place un médecin.
Les médecins n'opèrent pas dans les villages c'est plutôt les infirmiers qui sont les chefs de poste assurant les urgences avec les moyens du bord. Combien de fois il nous est arrivé dans une excursion ou circuit d'évacuer une femme sur le point d'accoucher alors qu'on était juste de passage.
Combien de fois on a assisté à des accouchements dans des cases et à même le sol où l'accouchée est assistée par une vieille femme bien que expérimentée et avec tout ce que cela comporte comme risques...
Face à ces nombreux et épineux problèmes, l'association NDAXAR ,avec l'appui de ses partenaires et bonnes volontés, met en place une politique de collecte de fonds et de moyens matériels afin de venir en aide aux postes de santé des zones rurales à disposer de moyens pour faire face aux besoins des populations .
Nous allons également mettre en place une politique de sensibilisation au niveau des populations en les incitant à adopter des méthodes simples pour pallier aux problématiques récurrentes sans avoir recours aux médicaments (méthodes aseptique et antiseptique , l'utilisation de l'eau de javel pour désinfecter : eau de puits , ustensiles …)
A ceux qui veulent véritablement continuer l'action dans la durée dans le cadre d'un voyage touristique, l'association NDAXAR vous offre l'opportunité …
Ceux qui, à la suite d'un voyage au SENEGAL, n'ont pas été informés sur des possibilités de participer à des actions humanitaires en laissant une place dans leurs valises au départ pour acheminer une partie des matériels en dons ou aides, et désirant toujours se joindre à l'action , mettez -vous en contact avec l'association NDAXAR pour faciliter l'acheminement de ces matériels destinés à diverses actions …
Partout, dans toutes les villes, dans tous les quartiers, dans les rues, au bord des routes, dans les maisons, partout où on passe des dépotoirs d'ordures, éparpillés ça et là dans des sachets plastiques, ou dans des récipients... attendant malheureusement plusieurs jours avant que le camion de ramassage ne passe. et sur ce plan, s'il y a quelque chose à régler d'urgence, c'est la fréquence du passage des camions de ramassage dans les quartiers. c'est surtout de cela dont souffrent les ménages.
Il n'y a pas de régularité dans les passages de véhicules de ramassage. Ne pouvant plus supporter l'odeur nauséabonde des ordures, les populations ont recours à des calèches qui les ramassent et s'en débarrassent n'importe comment.
Certains les déposent au bord de la route et c'est pourquoi à l'entrée et la sortie de toutes les villes, les immondices d'ordures jonchent les routes ...un décor pas beau à voir et qui ternit l'image de notre pays.
Les ordures, il faut le rappeler, sont des produits essentiellement humains. Ce ne sont pas les animaux qui les produisent mais les hommes. Dés lors le problème n'est pas seulement leur enlèvement mais c'est dans la façon dont nous les produisons.
Tant que nous continuons à jeter n'importe quoi, n'importe où, à cracher, à pisser...les ordures seront un motif d'inquiétude, un problème d'environnement.
Mais si la responsabilité des pouvoirs publics ou de la société privée préposée à la collecte et à l'enlèvement des ordures est totale, les ménages qui constituent la population en générale ont aussi une responsabilité tout aussi totale et entière.
Et c'est d'ailleurs pourquoi l'association NDAXAR dans sa lutte contre l'insalubrité s'engage à trouver une solution à cette épineuse équation. Le plan d'action élaboré est essentiellement axé sur trois éléments à savoir les dépotoirs d'ordures ou poubelles, la régularité dans le ramassage des ordures collectées et enfin trouver un site de dépôts d'ordures...
En ce qui concerne les dépotoirs il sera impératif dans un premier temps de mettre en place des poubelles dans tous les quartiers, dans tous les coins de rue et devant les maisons de sorte que les ordures domestiques y soient déposées. Maintenant reste à organiser le système de collecte. Dans ce cas il sera nécessaire au préalable d'entreprendre des démarches au niveau des pouvoirs publics en l'occurrence le maire de la ville.
Dans les quartiers où les camions de ramassages ne pourront pas avoir accès parce que mal lotis ou ensablés, ce qui provoquerait une irrégularité dans la fréquence du passage des véhicules de ramassage, le système de collecte par calèche s'avère être le seul moyen pour évacuer les ordures.
Mais c'est une collecte qui sera organisée avec des calèches confectionnés et spécialement destinés à ce système de ramassage.
Concernant le site de dépôt, un endroit très éloigné des zones d'habitation sera choisi et un grand trou y sera creusé et où les ordures déposées y seront calcinées.
Toutes les mesures nécessaires seront prises en accord avec les autorités publiques pour que toutes les ordures collectées soient déposées au site indiqué. Dés lors que ce site choisi est connu de tous, il ne sera plus permis de jeter n'importe quoi, n'importe où.
Ce même procédé sera aussi valable en milieu rural même si dans ce dernier le problème d'insalubrité ne se pose pas au même niveau que les zones de fortes agglomérations.
Le constat fait à l'unanimité révèle que les villages sont plus propres que les villes.
Ce phénomène s'explique du fait que ces villages sont moins peuplés et disposent de plus d'espaces par conséquent leur capacité de production d'ordures devient faible et leur évacuation ne pose pas problème car après les avoir nettoyés et rassemblés dans un tas, les ordures sont tout simplement brulées et éparpillées dans les champs de culture car pouvant servir d'intrants pour fertiliser les champs de culture.
C ependant aujourd'hui avec l'implantation des marchés hebdomadaires dans de nombreux villages l'insalubrité devient de plus en plus un phénomène récurrent. Les populations rurales se rendant tous les jours dans ces marchés (presque chaque village organise le marché une fois par semaine) reviennent à la maison chargés de produits (denrées de première nécessité) dans des sachets plastiques.
Après utilisation de leurs différents produits ,les plastiques sont jetés dans la nature et sous l'effet du vent ils s'éparpillent partout. Ce qui est véritablement inquiétant c'est que les populations rurales ne sont pas du tout conscients du danger que peuvent causés les sachets plastiques sur les terres cultivables.
Le plastique n' est pas auto-biodégradable, sa présence sur le sol tue les terres cultivables, compromettant ainsi la production agricole.
Cette situation pourrait entrainer la famine quand on sait que l'agriculture est l'activité principale des populations rurales, par conséquent une faible production met leur survie en péril.
Les actions de l'association NDAXAR concernent également la déforestation ou déboisement et la désertification qui constituent aujourd'hui un phénomène qui touche tous les continents.
La déforestation ou déboisement permet de rendre une zone cultivable, d'y construire des habitations ou d'en exploiter le bois. Cela à entrainer un abattage effréné des zones tropicales provocant ainsi un déséquilibre de l'écosystème. On assiste chaque année à une disparition des forêts ce qui met en danger de très nombreuses espèces de plantes et d'animaux.
Dans les pays en développement par exemple, le manque d'énergie constitue un véritable problème qui touche pratiquement tous les ménages et les oblige à passer de longues heures à collecter le bois de feu. Cependant il devient urgent aujourd'hui de mettre fin à cette anarchie grosse de périls environnementaux. Le problème ne pourra être résolu qu'en agissant sur un seul front.
La stratégie mise en place par l'association NDAXAR est essentiellement axée sur une vaste campagne de reboisement qui regroupera toutes les couches de la population. Il sera question de faire comprendre l'importance des forêts par rapport à sa dégradation qui se poursuit à un rythme inquiétant. En effet, la gestion forestière réduit, pour les besoins de l'homme, le nombre d'espèces d'arbres et rend homogène les milieux naturels, ce qui diminue d'autant la variété de la flore et de la faune.
Désormais chaque arbre abattu sera remplacé par un autre planté et cela pourrait ainsi constituer un outil de gestion de la forêt et régénérer certains arbres fournissant du bois de construction et de chauffe...
Le Secrétaire de NDAXAR